1. Principes webmarketing

1. Rappels 

1.1. Résultat du sondage 

Les thématiques qui ont retenu votre attention : 

  • les différents dispositifs webmarketing et plus particulièrement 
    • SEO
    • SEM
  • google analytics 
Il nous restera après cette nouvelle séance 8 heures de TD/étudiant pendant lesquels nous travaillerons sur ces aspects.

1.2. Rappel cours précédent 

Le web a révolutionné le marketing. La réactivité de ce média, sa flexibilité, la capacité de tout mesurer et d’interagir avec les consommateurs sont sans aucune mesure avec ce que l’on peut accomplir à la télévision ou dans la presse. On peut, de plus, toucher les consommateurs à chaque phase du processus décisionnel. Le web a également révolutionné la consommation !

  • Le site web est central. Avant d'aborder toute action webmarketing, il faut disposer d'un site adapté aux besoins et taches à traiter par les différentes cibles. De la qualité globale du site web dépend l'effecicacité de toutes les actions web marketing
  • Annonceurs, agences web, agences de marketing web, régies, réseaux et plateformes, sont autant d'acteurs de la filière web marketing
  • Les grands dispositifs webmarketing :
    •  Le référencement naturel, grand pourvoyeur de trafic gratuit, qui consiste à optimiser son positionnement dans les résultats des moteurs de recherche.
    •  Les campagnes d’affichage qui consistent à diffuser des bannières sur des sites préalablement sélectionnés pour leur pertinence.
    •  Le marketing des moteurs de recherche qui consiste à placer des liens sponsorisés au sein des résultats des requêtes des internautes.
    •  Le marketing social que l’on retrouve sur les réseaux communautaires comme Facebook.
    •  La publicité vidéo qui consiste à servir des spots publicitaires aux internautes sur des plateformes vidéo ou sur des sites traditionnels.
    •  L’affiliation ou le marketing à la performance qui permet de ne payer la diffusion des publicités que lorsque elles donnent lieu à une conversion.
    •  La présence sur les comparateurs de prix qui permet d’atteindre les internautes lorsqu’ils recherchent le meilleur tarif pour un produit.
    •  L’emailing (à ne pas confondre avec le SPAM) qui est l’utilisation raisonnée de l’email pour promouvoir des produits ou des services.
    •  La publicité mobile qui permet d’atteindre les consommateurs sur leur smartphone au sein d’applications ou de sites mobiles.
    •  Le marketing local, nouveau venu dans les formes de publicités en ligne, qui consiste à servir aux internautes des annonces basées sur l’endroit où ils se trouvent ou sur les endroits où ils pourraient vouloir se trouver.
  • Quelque soit le site considéré le webmarketing doit permettre d'optimiser essentiellement deux aspects : générations de trafic et conversions. Les finalités de notoriété et de fidélisation sont également des préoccupations fortes et communes à presque tous les projets

2. Stratégie marketing et webmarketing

Le Webmarketing, ou digital marketing, reprend les principes fondamentaux du marketing en les adaptant aux nouvelles techniques liées à internet. Depuis l’arrivée du mobile et des tablettes, on parle de digital marketing, terme plus globalisant.

Les composantes du webmarketing :

  • La stratégie Webmarketing : elle reprend la démarche de la stratégie marketing : analyse de situation, segmentation, ciblage et positionnement, en s’adaptant aux cibles utilisant
    les outils du web.
  • Les actions Webmarketing : on distingue,
    • D’une part, les actions marketing adaptées aux usages du Web : mailing emailing ; publicités bannières, display...
    • Et, d’autre part, les techniques spécifiques au Web : référencement ; médias sociaux ; sites.
  • L’analyse des performances : le web analytic fournit les tableaux de bords spécifiques au Web : pages vues, pages lues, taux de clics, trafic, visibilité.

Selon Luc Viaud, Analyste Digital Webmarketing "Le webmarketing se diversifie ...au fur et à mesure que de nouveaux outils émergent et modifient le comportement des internautes. mais faire du web-marketing, c’est toujours utiliser les techniques de marketing traditionnels : le marketing direct quand il s’agit de vendre, le marketing relationnel quand il s’agit de fidéliser la clientèle de son site internet, le marketing viral pour faire du buzz avec une vidéo postée sur Youtube, etc."

3. La cartographie du webmarketing

Afin de mieux appréhender les métiers qui composent le webmarketing, Luc Viaud propose, dans son livre blanc du webmarketing de les classer autour de deux axes qui font la spécificité du web en tant que média :

  • le web est un média interactif : une entreprise peut simplement mettre en avant une offre commerciale sur un mode traditionnel PUSH, en adaptant sa communication aux spécificités du web par rapport aux médias classiques, ou l’utiliser pour INTERAGIR avec les internautes en utilisant les fonctions sociales du web 2.0.
  • le web est un média conjointement ONE TO MANY et ONE TO ONE.
    • One To Many : communication vers un ensemble d’internautes indentifiables par des centres d’intérêt (ex : membre d’un forum d’une activité de loisir) ou des intentions d’achat (internaute entrant le terme « solde chaussure » sur Google) mais non clairement identifiables en tant qu’individus.
    • One to One : communication directe via l’adresse de messagerie du client/prospect ou communication à une communauté regroupée sur une plateforme sociale où les internautes ont renseigné des éléments de leur véritable identité et y reproduisent une partie du graphe social de leur vie réelle.

En croisant ces deux axes : mode PUSH versus mode INTERACTIF et mode ONE TO MANY versus ONE TO ONE, nous pouvons distinguer 4 types d’activités du webmarketing :


3.1. Mode PUSH = Objectif de transformation directe

Une marque émet les messages qu’elle contrôle et tente d’obtenir auprès des destinataires une transformation directe de ces messages en action, généralement un achat. Cette marque peut mesurer les gains selon des canaux de communication qu’elle a utilisés pour les émettre et mesurer leur ROI (Return On Investment)

  • Acquisition de trafic = Mode PUSH-Relation ONE TO MANY.
    C’est l’activité essentielle de tout site : attirer sur un site au moindre coût des internautes, les intentions de ces internautes étant plus ou moins qualifiées en fonction de leur position sur le tunnel de conversion :
    • Le Display (ou bannières) et le SEO (Search Engine Optimiazation) pour développer la notoriété
    • Le SEM (Search Engine Marketing) et l’Affiliation pour emporter la considération d’achat
  • E-CRM = Mode PUSH-Relation ONE TO ONE :
    Domaine de l’e-mail marketing et du mobile marketing, l’objectif des entreprises est d’obtenir l’autorisation des internautes (optin) pour entrer directement en contact avec eux et leur proposer des offres personnalisées
    en fonction de l’historique de la relation client.

3.2. Mode interactif = Objectif de transformation indirecte :

Les marques ne contrôlent plus intégralement les messages à leur sujet mais tentent de faire porter ceux qu’elles émettent par les internautes, non dans un objectif de transformation directe, mais dans un but de notoriété, d’image et de fidélisation. Elles doivent alors essayer d’évaluer l’impact de cette communication sur leurs revenus, le ROI est alors plus difficile à estimer.

  • E-PR = Mode INTERACTIF-Relation ONE TO MANY :
    Les marques collectent les avis clients sur les forums, sur leur propre site, recherchent les influenceurs du net, tentent de les convaincre de diffuser leurs messages. Elles sont donc au départ à l’écoute de ce qui se dit sur elles et de leurs produits. Elles peuvent ensuite tenter d’interagir avec des populations souvent anonymes, regroupées en communautés liés à des centres d’intérêts. Ces communautés peuvent avoir un rôle fortement prescripteur. Puisqu’il s’agit de s’adresser à des internautes sans lien direct avec les marques mais ayant une influence au sien de leur propre communauté, cette activité est assez proche du travail de Relation Public, nous l’avons appelé e-PR (e-Public Relation)
  • Community Management = Mode INTERACTIF-Relation ONE TO ONE:
    Les marques engagent la conversation avec les internautes clairement identifiés de plateformes sociales. L’objectif est de développer au sein de ces plateformes des communautés en affinité avec sa propre marque et l’engagement des membres de ces communautés, avec 3 objectifs :
    • la visibilité du message de la marque au plus grand nombre des membres de ces plateformes par effet de viralité, participant ainsi à sa notoriété;
    • la transformation des membres de sa propre communauté en ambassadeur de la marque, ceux-là vont activement participer à relayer ses messages, la défendant même si son image est attaquée par d’autres internautes;
    • l’acquisition de nouveaux clients et leur fidélisation.

Bien que chacun de ces domaines ait sa propre dynamique, il est évident que les frontières ne sont pas aussi imperméables que cette cartographie pourrait le laisser croire. Le webmarketeur est un chef d’orchestre qui va doser l’utilisation de ces outils, complémentaires les uns des autres, en fonction de la stratégie marketing globale de l’entreprise :

  • Acquisition de trafic :
    • Nécessité d’acheter de l’espace publicitaire pour diffuser les messages en mode PUSH : Paid Media. Tant qu’un client n’est pas fidélisé, la marque risque de devoir « acheter » ses différentes visites sur le site.
    • Le tracking des campagnes de publicité se fait grâce aux outils de webanalytics, qui fonctionnent principalement à l’aide des cookies déposés sur le navigateur des internautes. Les visites de ceux-ci sont donc anonymes.
  • E-CRM :
    • L’acquisition des adresses e-mail à un coût (location base e-mail, trafic vers un site permettant de remplir un formulaire, …). Une fois ces adresses obtenues, la marque entretient une relation directe avec ses clients ou prospects, c’est donc du Owned Media.
    • Le tracking des résultats sur le site des campagnes d’e-mails se fait aussi à l’aide des outils de web analytics
    • L’e-mail marketing et l’acquisition de trafic sont complémentaires, tout parcours d’achat sur un site de e-commerce inclue l’obtention de l’adresse e-mail, ce qui permet par la suite de relancer le prospect ou le client.
    • L’e-mail marketing peut aussi être utilisé pour faire de l’acquisition de trafic.
  • E-Public Relation :
    • La marque surveille ce qui se dit sur elle dans des espaces dont elle n’a pas la maîtrise. Elle ne peut donc que mesurer les conversations à son égard à l’aide d’outils de veille. Tout message positif à son égard est du Earned Media qui renforce l’efficacité de son tunnel de conversion. Au contraire, tout message négatif sur un forum ou un blog peut détourner des acheteurs potentiels.
    • La marque peut tenter de mesurer son Net Promoter Score, c’est-à-dire la différence entre les avis positifs et les avis négatifs et de le corriger s’il est négatif.
  • Community management:
    • La marque anime des communautés sur des plateformes sociales.
    • Tout membre de la communauté animée par la marque constitue du Owned Media.
    • Tout membre qui participe à la diffusion de ses messages par des interactions avec elle constitue du Earned Media.
    • La marque a généralement accès aux données des profils remplis par les membres de sa communauté, données souvent riches en termes de centre d’intérêt et d’état civil, mais pauvres en termes de connaissance du niveau de revenus.
    • La marque a aussi généralement accès au graphe social des membres de sa communauté.

Sources

4. Contenus, contenants et leviers

La stratégie Webmarketing part de la définition des objectifs marketing vis-à-vis d’une ou plusieurs cibles identifiées. Trois aspects sont à considérer :

  • Les contenus : ce que l’on dit, ce que l’on montre.
  • Les contenants : ce sur quoi on le dit ou on le montre.
  • Les leviers : avec quoi on promeut ce que l’on dit et ce que l’on montre.

Les contenus pour faire du "RAFFUT" :

  • Rich media : vidéo, podcast, slides…
  • Agrégation : pige, annuaire, liens utiles…
  • Fonctionnalités : jeux, outils, quizz…
  • Files : livres blancs, e-book, extraits…
  • Use content : communautés, témoignages, interviews, forums de discussion…
  • Textes : présentation, conseils, analyses, études de cas…

Les contenants pour publier : ce sont les lieux de parole sur lesquels poster les contenus, comme les blogs, les sites, les mini-sites dédiés, les plate-formes d’échanges (Youtube, Slideshare), les réseaux sociaux (page facebook, Twitter, Viadeo, Linkdln), les sites tiers (sites éditoriaux, communautaires) et les applications mobile ou les widgets.

Les leviers, à la vitesse "SPEED" : ce sont les leviers à actionner pour faire connaître les e-contenus, les relayer, les déployer sur la Toile et auprès des e-cibles :

  • Search : SEO et SEM, le référencement naturel et payant
  • Partenariat : échange de visibilité, co-branding, affiliation
  • E-mailing : newsletter, alertes
  • E-réputation : forums, blogs, groupes, médias sociaux
  • Display : bannières, habillage de site, publicité sur le web.

Source : La boîte à outils du Responsable Marketing. N. Van Laethem ; Y. Lebon ; B. Durand-Mégret.

Après avoir défini les grandes notions et principes du webmarketing, nous allons évoquer un à un chacun des dispositifs utiliser lors des campagnes webmarketing en commençant par le référencement naturel.

Changement radical dans la réalité de marketing (Scholz & Friends)

2. Le référencement naturel (SEO)

Accessible en principe à tous les annonceurs possédant en site, il vise à générer du trafic qualifié sur le site cible.
Désigne la faculté de votre site à se positionner parmi les (premiers) résultats des moteurs de recherche pour des expressions clés stratégiques de manière à générer sur votre site un trafic qualifié régulier. 

Pour toutes les expressions clés saisies par les internautes sur les différents moteurs de recherches, ces derniers proposent une liste de résultats composée d'annonces publicitaires (référencement payant ; exemple Google Adwords) et d'une liste de résultats de recherches où les sites sont classés d'après leur pertinence (référencement naturel). 

2.1. Le référencement naturel vecteur de prospects qualifiés

Le référencement naturel doit permettre d'alimenter en prospects votre site web durant toute sa vie. C'est pourquoi le référencement naturel doit être pris en compte très en amont dans votre projet de création de site Internet. 

2.2. Les facteurs clés d'un bon référencement naturel 

Le référencement naturel d’un site dépend de manière synthétique de 3 facteurs maitrisés par l’entrepreneur et d’1 facteur non maitrisé et subi…

2.3. Le référencement naturel d'un site dépend : 

  • (30%) du contenu rédactionnel de votre site (nombre de pages, répétition en expressions clés, structuration du contenu, recours au gras (emphase), à l'italique, intitulé des liens...)
  • (30%) de la qualité du code HTML et des qualités techniques du site (performances, respect d'une sémantique rigoureuse, URL ayant du sens et contenant les mots clés importants de la page, présence de microformats,...)
  • (40%) de la popularité de votre site (nombre et qualité des liens provenant d'autres sites web et renvoyant vers votre site)
  • (100%) de la pression concurrentielle (nombre de sites Internet concurrents partageant les mêmes expressions clés stratégiques)

2.4. Pour obtenir un bon référencement naturel : Search Engine Optimization

Le SEO regroupe un ensemble de recommandations et de techniques visant à faire apparaître les liens vers les pages d’un site le plus haut possible sur les moteurs de recherche en réponse aux requêtes des internautes. Il vise à améliorer le référencement naturel, appelé aussi référencement organique.

La première étape du SEO consiste à définir la liste des expressions clés (2 à 5 mots par expressions) que l’entreprise souhaite privilégier en fonction de son activité pour les regrouper en 2 familles :

  • 1. Les mots clés principaux : quelques dizaines d'expressions clés souvent fortement concurrentiels, qui généreront, en moyenne, environ 20% du trafic du site Web.
  • 2. La longue traîne : très nombreuses expressions (plusieurs centaines à plusieurs milliers) tapées par les internautes générant chacune peu de trafic mais dont l’ensemble engendrera environ 80% du trafic total
    • Celle ci est fondamentale
      • car elle permet de se positionner sur des expressions clés à forte probabilité de conversion
      • elle assure un trafic régulier dans le temps en audience qualifiée
      • elle s'étoffera au fur et à mesure de l'enrichissement en contenu du site

long tail by chris anderson

 

Le SEO regroupe 2 types de pratiques:

  • Des actions sur le contenu du site lui même et ses caractéristiques :
    • L'amélioration du référencement par la prise en compte des mots clés à des endroits stratégiques des pages du site :
      • Inclure des mots clés dans l'URL, le titre de la page, les titres de paragraphes.
      • Viser une densité de 2% à 5% de mots clés (pourcentage de mots clés pour 100 caractères) dans le contenu textuel de la page, ces mots clés étant plutôt placés au début du contenu et mis en valeur en gras et pointant sur des liens.
      • Pour les images et les liens, renseigner les balises [alt] et [title].
      • Renseigner la balise [Metadescription] avec 200 caractères environ, cette balise est utilisée par Google pour afficher un résumé du contenu de la page lors de l’affichage des résultats de la recherche.
    • Avoir une thématique unique par page permettant de travailler individuellement chaque expression clé, la page étant écrite dans une seule langue.
      • chaque page possède un h1 unique reprenant cette expression clé
      • cette expression clé est reprise dans l'url de la page, la balise Meta Title, la balise meta description
      • cette expression clé est répétée plusieurs fois dans la page dans des titres de niveaux subalternes (h2 à h4), du texte en emphase (gras/strong et italique/em)
    • Disposer d'une arborescence (d'un nombre de pages) importants ou chaque page permet de travailler sur une expression clé donnée
      • recours aux actualités, lexique, références clients,... tout contenu permettant d'enrichir le site
    • Relier l'ensemble des pages directement à la page d'accueil pour favoriser leur indexation et prise en compte
    • Disposer de pages se chargeant rapidement
    • Utiliser la sémantique HTML5
    • Mettre en place les dispositifs favorables à l'indexation (sitemaps.xml, microformats et microdonnées)
  • Des actions à l'extérieur du site visant à développer sa popularité
    • L'amélioration du référencement du site par la recherche de backlinks ou liens entrants à partir de pages / sites de qualité. Le Page Rank est la note, comprise entre 1 et 10, que Google attribue à chaque page web qu’il indexe en fonction de 3 critères:
      • Le nombre de liens sortants (backlinks) pointant vers la page, que ces liens appartiennent au même site ou non.
      • Le nombre de liens sortants de la page qui envoie le backlink: plus une page envoie de liens vers d’autres pages, moins chacun de ces liens a de poids pour améliorer le Page Rank des pages cibles.
      • Le Page Rank de la Page qui envoie les liens.
    • Pour résumer, l'idéal est d'obtenir beaucoup de backlinks de pages ayant le Page Rank maximum, ces pages n'ayant chacune aucun autre lien sortant. Chaque lien sortant d'une page transfert son pagerank vers celles sur lesquelles elle pointe.

2.5. Les avantages du SEO :

  • Les moteurs de recherche étant devenus l'outil privilégié des internautes pour obtenir de l'information, l'étude des mots clés saisis par les internautes permet d'adapter le contenu
    des pages du site aux informations qui les intéressent.
  • La longue traîne permet de valoriser l'ensemble de son catalogue de produits en automatisant le SEO.
  • Le SEO permet aussi une veille concurrentielle sur les points forts et les points faibles de ses concurrents.

2.6. Les limites du SEO :

  • Pour les mots clés les plus concurrentiels du web, l'application des techniques du SEO exige un effort prolongé dont les résultats ne sont jamais acquis.
  • Le référencement organique n'est pas une ressource gratuite, il nécessite de s’investir dans cette activité.
  • Google ayant une part de marché qui avoisine les 90% sur les moteurs de recherche en France, les résultats du SEO sont dépendants des choix de Google dans le classement des sites: pour certaines thématiques, Google met en avant des sites de contenu comme Wikipédia ou les sites gouvernementaux, des images ou des vidéos, ses propres sites, des résultats géo-localisés par Google Maps….
  • Google modifie régulièrement son algorithme d’indexation et le type de contenu qu'il souhaite remonter en tête des résultats de requête, ce qui peut modifier profondément l’ordre de référencement des sites.
  • Les moteurs de recherche représentent un apport de trafic significatif pour les sites de ecommerce et les sites à fort contenu (forums, blogs,...). En revanche, le contenu des sites de marques centrés sur une politique de communication externe ne correspond généralement pas aux types d'informations recherchées par les internautes.
  • La concurrence pour le référencement sur les moteurs de recherche est intense, de nombreux sites ont fait leur métier de capter l'audience pour la valoriser en display ou la revendre aux e-commerçants (comparateurs de prix et affiliation).

2.7. Les métriques à appliquer au SEO :

L'investissement dans le SEO peut-être suivi à travers quelques ratios très simples:

  • Google Webmaster permet de connaitre le nombre d'affichage et la position des pages du site par terme de requête, ceci est un indice de notoriété du site sur le web par rapport aux sites concurrents.
  • Avec les outils de Webanalytics, un site de e-commerce peut connaître les mots clés qui ont le meilleur taux de transformation et calculer leur ROI, de même pour un site cherchant à établir des contacts via le téléchargement de brochures ou le remplissage de formulaires.
  • Pour les sites de contenu, ces mêmes outils de Webanalytics permettent de connaître les mots clés auxquels correspondent le plus grand nombre de pages consultées et la plus longue durée de consultation de ces pages.

2.8. En savoir plus sur le SEO 

3. Le display : publicité "bannière"

Un display est une bannière publicitaire déposée sur un site éditeur par un annonceur. L’objectif de l’annonceur est d’attirer l’attention des internautes pour qu’ils cliquent sur la bannière et visitent son propre site. Le display est donc un dispositif qui fonctionne selon le principe de l’interruption marketing. Il s'agit aussi d'un dispositif permettant de travailler efficacement sur l'aspect notoriété mais moins sur des ascpects conversion.

Elle est plutôt réservée aux annonceurs de types "grands comptes". 

Des agences, côté annonceurs, et des régies, côté éditeurs de sites, servent d'intermédiaires pour commercialiser les espaces publicitaires en fonction des cibles visées par les annonceurs et du profil des visiteurs des sites éditeurs.

Les bannières sont hébergées sur des ad-servers, logiciels permettant de:

  • gérer en temps réel l'affichage des bannières sur un site en fonction d'une multitude de critères: emplacement, taille, format, capping (nombre d'affichage pour un même internaute), contenu (type d'annonce en fonction du contenu de la page), localisation de l'internaute selon son adresse IP…
  • de faire le reporting du nombre d'affichages et des taux de clics par bannière aux annonceurs et aux éditeurs, de mesurer l'efficacité des campagnes publicitaires.

Les agences utilisent les adservers pour héberger leurs créations publicitaires, paramétrer le ciblage des campagnes et traquer les opérations effectuées par les régies.
Les régies utilisent les adservers pour gérer le placement des bannières des sites éditeurs à partir des créations fournies par les adservers des agences.

L'IAB centralise les préconisations formats et bonnes pratiques au niveau international cf http://www.iab.com/ http://www.iabfrance.com/.

3.1. Les avantages du display:

  • Principal outil pour faire de la notoriété de masse sur le web.
  • Faire de l'extended reach: le nombre de sites web touchant des micro-cibles s'étant démultiplié, les annonceurs peuvent toucher ces cibles en dehors des grands portails d'audience type Yahoo, MSN ou Orange tout en gérant le capping (nombre d’affichage de la même bannière au même internaute) des bannières, ce qui évite d'exposer les internautes à la même publicité un trop grand nombre de fois.
  • Créées avec des outils comme Flash d'Adobe, ces bannières peuvent contenir du rich media : être interactives, contenir du son, de la vidéo, une animation graphique, et même un minisite. L’intérêt d’un mini-site est d’éviter de détourner l’internaute de sa navigation tout en lui donnant l’opportunité d’enregistrer des informations personnelles.
  • Avec le développement du marketing comportemental, possibilité de cibler des profils d'internaute en fonction de leur navigation sur un réseau de sites.

3.2. Les limites du display:

  • Basé sur le principe de l’interruption marketing, les bannières sont jugées envahissantes par les internautes qui ont appris à "ne plus les voir".
  • Le temps de l'internaute est une ressource rare, son nombre de clic n'est pas proportionnel au nombre de bannières auxquelles il est exposé. Au contraire, l'augmentation du nombre de bannières sur le net a mécaniquement diminué le taux de clic. Celui-ci, qui était il y a 15 ans, en moyenne, de 1%, s’établit désormais à 0,09%. Une étude Comscore portant sur les clics des internautes pendant un mois a démontré que 2/3 des internautes ne cliquent jamais sur les bannières et que 80% des clics sont générés par seulement 16% des internautes.

3.3. Les métriques :

3 ratios sont utilisés pour mesurer l’efficacité des campagnes de bannières:

  • Le CPM (Coût Pour Mille vues) mesure le coût de l’exposition d’une campagne en termes de nombre d’affichages.
  • Le CTR : Click Through Ratio mesure le pourcentage d'internautes exposés à la campagne qui a cliqué sur la bannière.
  • CPC : Cost Per Clic ou coût effectif payé par l’annonceur pour obtenir 1 clic sur sa bannière. Quand ce ratio est utilisé par les annonceurs comme base de rémunération des régies, on parle de campagne à la performance.

L’approche basée uniquement sur la performance est remise en question, les études montrant que les internautes exposés à une campagne de bannières ont, en moyenne, un meilleur taux de conversion que ceux qui ne l’ont pas été. De plus, ce ratio surpondère l’efficacité du dernier clic: si un internaute a été exposé 5 fois à la même bannière et qu'il clique sur la cinquième, tout le bénéfice de la campagne sera affecté à cette bannière, alors que les 4 précédentes auront peut-être joué un rôle dans la mémorisation de la campagne par l'internaute.
Avec le développement du marketing comportemental se développe un nouveau ratio : le CPV (Cost Per View) pour mesurer le coût du nombre d’exposition en fonction d’une cible déterminée.

3.4. Chiffres clés










 

Le e-commerce dans le monde en 2013
  • 315,4 Milliards d’euros : USA
  • 107,2 Milliards d’euros : Royaume Uni
  • 106 Milliards d’euros : Chine
  • 81,3 Milliards d’euros : Japon
  • 63,4 Milliards d’euros : Allemagne
  • 51 Milliards d’euros : France
  • 15 Milliards d’euros : Russie /Espagne

 

3.5. Les tendances du display 

3.5.1. RTB
Développement du Real Time Bidding (RTB) : ce nouveau mode de gestion des affichages publicitaires permet un affichage des campagnes display de manière très ciblée. Tradelab est le premier acheteur français en RTB cf http://tradelab.com/






L'évolution des modes d'achat du display par iabfrancetv

 
3.5.2. Nouveaux types de formats publicitaires innovants 

 

3.5.3. Native advertising
  • Publicité qui s’intègre au contenu rédactionnel d’un site, divertissement, ne gène pas l’expérience utilisateur
  • Le native advertising est une forme de publicité en ligne qui a pour but d'attirer l'attention du consommateur en fournissant du contenu dans le contexte de l'expérience utilisateur. Ce format de publicité s'adapte donc autant dans la forme que dans sa fonction au média parcouru par l'utilisateur. Elle se rapproche en cela du publireportage, même si la publicité native tend à être plus claire sur ses intentions que celui-ci. Le but recherché est de rendre la pub moins intrusive, donc d'augmenter la probabilité que l'utilisateur clique dessus.
  • cf exemple : http://www.theatlantic.com/sponsored/ibm-big-data/big-data-grows-new-role-emerges-chief-data-officer/102/

 

3.5.4. ROPO et showrooming

Research Online, Purchase OffLine (couramment abrégé ROPO) ou encore Research Online, Buy Offline, (ROBO) est un terme utilisé pour parler des actes d'achat qui s'initient sur internet et se finalisent dans un magasin physique. Il se rapporte à ce que d'autres dénomment le comportement "click and mortar" du consommateur (le comportement opposé "mortar and click" articulant une recherche en magasin et un achat en ligne)

Le showrooming (en français, furetage en magasin selon l'Office québécois de la langue française1) est la pratique du consommateur qui consiste à se rendre chez un commerçant en brick and mortar (« briques et mortier » en français) pour évaluer physiquement un produit qu’il achètera en ligne souvent moins cher, grâce à l'utilisation de comparateurs de prix. Le commerçant en brick and mortar devient donc un showroom gratuit pour ses concurrents.
 



 

3.5.6. Geofencing 
  • Géofencing : définition d’une zone de chalandise virtuelle
  • Basé sur une triangulation des données
    • Antenne des réseaux opérateurs
    • Connexions Wi-fi
    • boxes donnent des indications de localisation
    • GPS : puces GPS dans les Smartphones
  • 2 types de géofencing
    • Géofencing applicatif
    • Géofencing via SMS
 
3.5.7. Le consommateur devient 1 produit

 

3.6. En savoir plus sur le display

4. SEM (Search Engine Marketing)

Le marketing des moteurs de recherche représente sans conteste la révolution marketing des années 2000. 

En France, le moteur de recherche Google représente plus de 90% du marché, c’est-à-dire que plus de 9 requêtes sur 10 sont effectuées sur ce moteur de recherche. Les concurrents, Bing et Yahoo, se partagent les parts de marché qui restent.

Le réseau publicitaire de Google, Adwords, est donc celui qui représente le mieux ce que l’on appelle le marketing des moteurs de recherche ou SEM pour « Search Engine Marketing ».

Ce chapitre ne présente pas du point de vue technique comment se manipule cet outil, mais comment l'utilise t on dans la stratégie webmarketing. Pour des formations sur l'outil à proprement parlé vous trouverez sur le web de nombreux outils et tutoriels en premier lieu le support proposé par Google : https://support.google.com/adwords/?hl=fr#topic=3119071
 


 

 

4.1 Adwords, la régie du moteur de recherche Google

 

Historique

Google lança Adwords en octobre 2000 auprès de 350 clients. Cet outil leur permit de déposer des annonces publicitaires au sein des résultats du moteur de recherche. Dès le départ, le système est conçu en libre-service : il est possible à l’aide d’une simple carte de crédit de démarrer une campagne. Cette première version était basée sur un système d’abonnement mensuel mais en février 2002, Google lança une nouvelle version dont la caractéristique principale était de donner naissance au modèle CPC (coût par clic), système qui prendra une grande part dans sa renommée et son succès.

Un peu plus de trois ans après, en avril 2005, Google lança Site Targeting, aujourd’hui appelé le GDN (Google Display Network), qui permet, depuis Adwords, de voir ses publicités affichées sur les sites du réseau Google. 

Il devint donc possible d’annoncer non seulement dans le moteur de recherche, mais aussi sur des milliers, bientôt des millions, de sites indépendants.

En 2005 également, Google acquerra la société Urchin dont le produit phare deviendra Google Analytics.

En Avril 2008, c’est un autre outil marketing, Google Website Optimizer, qui est mis à disposition du public. Il s’agit d’un système qui permet de tester différentes versions des pages de destination (« landing pages » en anglais) qui accueillent le trafic publicitaire, pour en sélectionner la plus performante. Depuis, Adwords s’est enrichit de nombreuses nouvelles fonctionnalités, parmi lesquelles Google Conversion et les outils de remarketing. Nous en parlerons plus longuement dans les paragraphes qui suivent.

Quelques chiffres (2014) : 

  • Au dernier trimestre de l’année 2014, Google revendiquait 16,96 Mds$ de chiffre d’affaires dont 10,55 Mds$ pour Google AdWords.
  • Il faut savoir qu’en matière de référencement, les liens sponsorisés représentent 30% des clics contre 70% pour le SEO.
  • Parmi les plus gros clients on retrouve eBay ainsi qu’Amazon qui consacrent respectivement 180 et 162 millions de dollars par an à leurs campagnes Adwords.
  • Créée en 2000, cette régie génère en France plus de 3 millions d’euros par jour !
  • En savoir plus : http://blog.neocamino.com/recherche-sur-google-les-chiffres-cles-que-vous-devriez-connaitre/#ixzz3r0wfD4NS

 

Publier des publicités dans les résultats du moteur de recherche

Grâce à Adwords, les annonceurs peuvent afficher des annonces parmi les résultats du moteur de recherche. Celles-ci ont un aspect proche des résultats naturels (les résultats renvoyés naturellement par l’algorithme de Google) mais sont identifiables de plusieurs façons :

  •  Elles occupent un emplacement bien déterminé à droite ou en haut des résultats naturels.
  •  Le terme « Annonces » est affiché au dessus des blocs publicitaires.
  •  Ces blocs arborent une couleur de fond différente (saumon ou jaune clair au lieu de blanc).

Figure 8.1 : Les résultats du moteur de recherche Google sont divisés en trois parties. Les parties (1) et (2) sont des liens sponsorisés (publicitaires). Seul le bloc (3) comprend les résultats naturels, c’est-à-dire les liens choisis gratuitement par l’algorithme de Google.

 

4.2 Travailler avec Adwords

 

Les avantages

  • Le premier point fort du réseau publicitaire de Google est qu’il permet d’être là où et quand les personnes cherchent. 
    • La force de Google est donc de proposer des espaces publicitaires de très haute valeur car ils ciblent les consommateurs dans les phases avancées de leur processus d’achat.
  • De plus, l’avènement d’Adwords a fait rentrer le marketing dans un modèle où tout est mesurable et quantifiable. On peut mettre un prix sur chaque clic et mesurer le retour sur investissement de chaque opération promotionnelle. On peut également disséquer chaque campagne et faire ressortir les mots clés, les annonces, les périodes qui sont les plus rentables. C’est le rêve du marketeur.
  • Le réseau Adwords permet également de cibler deux médias conjointement : le marketing des moteurs de recherche et les campagnes d’affichage au travers du réseaux de contenu Google. Cela facilite la gestion des campagnes puisque tout est configurable depuis un outil unique (à titre d’exemple, il est possible de faire s’afficher les mêmes annonces dans les résultats de Google et sur son réseau de contenu).
 

Les désavantages

  • Annoncer sur Adwords peut très rapidement s’avérer coûteux, notamment si les campagnes n’ont pas été conçues dans les règles de l’art ou si elles n’ont pas été optimisées.
  • Travailler sur Adwords devient également de plus en plus complexe.
 

4.3 Diffuser ses publicités sur Adwords

La régie de Google répond à un certain nombre de spécificités que nous allons détailler ici.

 

L’algorithme d’Adwords

L’algorithme de Google Adwords est le logiciel qui décide où et quand afficher vos publicités.

Il s’agit probablement de l’un des plus élaborés aujourd’hui sur le web :

  • il doit prendre en compte toutes les annonces (des millions) générées par les clients d’Adwords,
  • les requêtes (des milliards) qui sont faites par les utilisateurs du moteur de recherche
  • les centaines de millions d’emplacements de son réseau de contenu. 

Au delà de déterminer si oui ou non votre annonce apparaîtra, l’algorithme détermine aussi sa position. Plus l’annonce est haute dans la page, plus elle aura de chances d’être vue par l’internaute, donc potentiellement d’être cliquée. Ce positionnement est déterminé automatiquement au travers de plusieurs paramètres dont deux prennent une place particulièrement importante :

  • Le niveau de l’enchère : c’est le prix maximum que l’annonceur est prêt à payer pour un clic. Ce montant conditionne la visibilité de l’annonce : plus la somme est élevée plus l’annonce s’affichera au dessus des autres publicités.
  • La qualité de l’annonce : pour améliorer la pertinence des publicités, Google mesure la qualité de chaque annonce et donne un meilleur classement aux annonces qui répondent à ses impératifs. Nous verrons plus bas en détail en quoi ils consistent.

Annoncer sur Adwords, c’est accepter de payer une somme d’argent pour chaque clic qu’une de vos annonces va générer. Mais le coût de chaque clic n’est pas connu à l’avance. Il dépend d’abord du montant que vous êtes prêt à investir.

Le prix dépend également de la concurrence entre annonceurs, c’est-à-dire du nombre de personnes qui souhaitent positionner une annonce sur le même mot clé que vous. Si votre campagne porte sur un produit unique, dont vous détenez la marque et l’exclusivité, votre CPC sera très faible (probablement moins de 10 centimes). Si à l’inverse vous cherchez à acheter des clics sur des requêtes très prisées (« assurance », « téléphone mobile » ou « rachat crédit » par exemple), votre coût par clic peut monter à plus de dix euros.

Pour avoir une idée du CPC moyen pour un mot clé, rendez-vous dans l’outil « Générateur de mots clés (keyword planner) » d’Adwords et ajoutez la colonne « CPC moyen estimé ». À la date de rédaction de ce chapitre, le CPC moyen pour l’expression « regroupement de crédit » est de 15,78 euros. C’est le prix qu’un annonceur paye en moyenne pour chaque clic, c’est-à-dire pour chaque visite, qu’il obtient au travers de la régie.

 

Principe de modération des annonces

Chaque publicité est donc validée par un algorithme. Mais elle peut être également soumise à l’équipe de modération d’Adwords. Les annonces doivent respecter un ensemble de règles éditoriales. Ces consignes rédactionnelles concernent le respect de l’orthographe et de la grammaire, mais aussi la présence de texte ou de caractères fantaisistes ou l’abus de ponctuation. Les annonces doivent également respecter le droit des marques (on ne peut pas utiliser une marque dans une publicité sans que son propriétaire en ait donné l’accord).

Il est par exemple interdit d’utiliser des expressions comme « numéro 1 » ou « le meilleur » sauf à pouvoir le justifier aux équipes de modération d’Adwords.

 

4.4 Structure d’Adwords

Google Adwords est un logiciel à part entière dont l'apprentissage est plutôt apre. Néanmoins les experts Adwords sont assez rares.

La structure Adwords est basée sur trois grands ensembles : les comptes, les campagnes et les groupes d’annonces. Chaque groupe d’annonces comporte des annonces qui sont toutes déclenchées par les mêmes mots clés ;

  • Compte : un compte contient l’ensemble des campagnes d’un client particulier et ses paramètres propres (comme les options de facturation et de paiement).
  • Campagnes : chaque compte contient une ou plusieurs campagnes ciblées sur différentes thématiques, on peut allouer un budget spécifique par campagne. 
  • Groupes d'annonces : pouvant contenir plusieurs annonces et plusieurs mots clés 
 

Exemple : 

  • un annonceur propose la vente en ligne de matériel automobile
  • il dispose de son compte Adwords ou celui de son agence marketing est utilisé 
  • il créé plusieurs campagnes, une dédiée aux pneux, une dédiée aux essuis glace 
  • dans la campagne dédiée aux pneux il dispose d'un groupe d'annonce pneux d'hiver, un groupe d'annonce pneux rechapppés,... Chacun de ces groupes d’annonces contiendra un ensemble de mots clés adaptés à sa thématique et une enchère maximum particulière. Mais ils partageront tous les options et le budget alloué pour la campagne. 
 

Annonces

Les annonces constituent la composante principale de vos campagnes. Elles sont composées d’un titre, de deux lignes de texte et d’une adresse web (URL). Nous verrons plus bas comment les composer.

Le formulaire de création d’annonces texte, à gauche, permet de concevoir une publicité qui sera affichée pour contrôle, à droite.

Au final on est sur un format d'annonce publicitaire très simple sauf exception...



cf http://www.vanksen.fr/blog/le-buzz-des-adwords-en-ascii-art/
 

4.5 Configurer une campagne

 

Qu’achète t-on sur Adwords ?

Avant tout rappelons que, sur Adwords, ce sont des clics que l’on achète.

L’annonceur paye à chaque fois qu’un internaute clique sur l’une de ses publicités. C’est le fameux coût par clic.

La régie de Google propose également d’autres modèles : le CPM ou Coût Par Millier (d’affichages), mais exclusivement lorsque vous voudrez annoncer sur le réseau de contenu, et le CPA ou coût par acquisition. 

 

Un ciblage sur plusieurs critères

Lorsque vous créerez vos campagnes, vous devrez faire des choix et indiquer à la plateforme dans quelles conditions diffuser vos annonces :

  • Vous devrez tout d’abord choisir la zone géographique et la langue : il est possible de déterminer précisément, par ville s’il le faut, les localités où les annonces seront diffusées (Google sait où les internautes se trouvent grâce à leur adresse IP).
  • Puis il vous faudra sélectionner les réseaux sur lesquels vous souhaitez voir s’afficher les publicités. C’est ici que l’on va indiquer à Google si les annonces doivent s’afficher sur le moteur de recherche et/ou sur le réseau de contenu (GDN).
  • C’est enfin au niveau d’une campagne que l’on va choisir d’afficher les publicités sur les terminaux mobiles (téléphones portables notamment), sur les ordinateurs ou sur les deux types de support.
 

Les options d’enchère

 
  • Choisir un budget quotidien

Le choix du budget quotidien dépend tout simplement de l’enveloppe globale que vous avez allouée à l’opération marketing et de la période sur laquelle celle-ci va être diffusée. Si vous investissez 500 euros sur une campagne de 10 jours, vous devrez naturellement déclarer un budget quotidien de 50 euros.

 
  • Enchère manuelle au clic

L’option standard est l’enchère manuelle pour les clics. Elle vous permet de spécifier pour chaque mot clé, ou chaque groupe d’annonce, le montant maximum que vous êtes prêt à payer. 

 
  • Enchère automatique

Nous venons de voir l’option la plus courante mais sachez qu’il existe une méthode encore plus simple. Il s’agit de celle qui consiste à laisser Google choisir pour vous le montant de l’enchère : ce sont les enchères automatiques

 
  • Enchère basée sur les conversions

Une autre option permet d’utiliser les informations collectées par Google sur les conversions. À chaque fois qu’un internaute passe une commande sur votre site après l’avoir visité grâce à une publicité sur Google, l’algorithme le prend en compte et favorise les mots clés et les annonces qui ont été à l’origine de cette conversion.

Il faut, pour avoir accès à cette fonctionnalité, installer un traceur sur son site et d’attendre que l’algorithme comptabilise suffisamment de ventes. 

 

Les extensions d’annonce

Les extensions d’annonce sont des options qui permettent d’enrichir les publicités générées avec Adwords. Elles sont disponibles au travers d’un onglet spécifique dans l’interface de gestion des campagnes.

 
  • Extension de lieu

Cette extension permet d’ajouter des informations géographiques aux annonces à partir des localisations d’emplacements physiques et maintenant de Google My Business.  

 
  • Extension de produits

Cette extension permet d’ajouter des informations détaillées sur des produits à partir de Google Merchant Center. Il s’agit d’une interface qui permet aux vendeurs en ligne de fournir à Google leur base de données de produits.

 
  • Les liens annexes

Cette extension permet d’ajouter jusqu’à quatre liens (aussi appelés « site links » en anglais) vers certaines sections de votre site lorsque votre annonce s’affiche. 

 
  • Extension téléphonique

Cette extension permet d’ajouter, sous forme de lien, un numéro de téléphone au cœur de l’annonce. Cela est utile notamment pour les campagnes mobiles. En un clic les mobinautes pourront vous téléphoner.

 

Planification

Les options de planification permettent de spécifier une date de début et une date de fin pour vos campagnes. 

 

2.6 Choisir les mots clés

Choisir les mots clés d’une campagne, c’est choisir les conditions d’affichage de vos annonces. Cette tâche est cruciale pour l’efficacité de vos opérations.

 

Les outils de choix et de recherche de mots clés : KeywordPlanner

Google a conçu des outils pour faciliter la tâche du marketeur (Keyword planner). Ce sont des logiciels qui permettent de trouver des idées de mots clés, d’estimer le trafic potentiellement accessible au travers de ces expressions et les coûts qui y sont associés. Il y a trois outils qui rentrent dans cette catégorie.

Ces outils sont tous accessibles aisément dans l’interface Adwords, section « Outils ».

 
  • Le générateur de mots clés : pour trouver des idées

Le générateur de mots clés permet de trouver des idées à partir d’un mot ou d’une expression. Le système va vous proposer une longue liste de termes en se basant sur l’index des recherches faites par les utilisateurs sur Google. 

 
  • L’outil de prévision du trafic : estimer les volumes de clics

L’outil de prévision du trafic rempli très logiquement une tâche assez simple. Il suffit de lui donner un ou plusieurs mots clés, un coût par clic maximum et un budget quotidien. L’algorithme se chargera de déterminer le nombre moyen de clics qu’il sera possible d’obtenir.

 
  • L’outil de tendance des recherches : un aperçu sur les requêtes

L’outil de tendance des recherches permet de voir sur une longue période la progression du nombre de recherches sur Google pour un terme ou une expression bien déterminée.

 

Les troi​s types de mots clés

Nous venons de voir comment trouver des idées de mots clés. Voyons maintenant sur quels critères les choisir. Pour ce faire, tentons de les regrouper par types

 
  • Les mots clés génériques: volume important mais prix élevés

Les mots clés génériques sont ces termes qui regroupent à eux seuls une notion ou une gamme de produits particulières. Il s’agit par exemple des termes « pneu » ou « pièce » automobile ». Volume important de trafic / Concurrence importante / prospects peu qualifiés /conversion minime

 
  • Les mots clés spécifiques: un ciblage plus précis

Ensuite, nous avons les termes plus précis, qui ajoutent un degré de détail par rapport aux termes génériques. Par exemples « pneu Clio » ou « plaquette de frein Golf »

 
  • La longue traine : trafic faible mais qualifié

La troisième typologie de mots clés est appelée la « longue traine ». Il s’agit des termes très précis que les utilisateurs recherchent dans Google. Par exemple « pneu neige pas cher Clio », « plaquette de frein Kangoo 1.9D », « assurance Toyota Hilux tout risque ». Ces termes donnent naturellement lieu à un trafic très faible. Ils sont par contre très bien ciblés et leur CPC sera plus faible.

Le gros de vos mots clés doivent donc être des termes de la longue traine : ce sont eux qui vous fourniront le meilleur trafic au meilleur coût. Malheureusement, dans certains cas, le volume de visites généré sera trop faible. C’est pour cela qu’il sera nécessaire d’ajouter également des mots clés des deux catégories précédentes.

 

Le ciblage des mots clés

La première étape consistait à choisir ses mots clés. Il faut maintenant en choisir le ciblage. Cela permet de préciser à Google quand il doit déclencher, ou pas, l’affichage d’une annonce. Adwords permet trois ciblages différents :

  •  Requête large : Lorsque vous utilisez des mots clés en requête large, la diffusion de vos annonces est automatiquement déclenchée par des variantes pertinentes de vos mots clés, même si ces termes ne figurent pas dans vos listes de mots clés.
Mot clé en requête large : Les annonces sont susceptibles d'être diffusées si la recherche porte sur les termes :
régime pauvre en sucres aliments sans sucres
programmes diététiques pauvres en sucres
recettes pauvres en calories
régimes crétois
programme diététique pauvre en glucides
  •  Expression exacte : l'expression exacte ne permet à un mot clé de déclencher la diffusion de votre annonce qu'auprès des internautes recherchant exactement l'expression que vous avez définie ou ses variantes proches.
Mot clé en requête large : Les annonces sont susceptibles d'être diffusées si la recherche porte sur les termes :
adopter un chaton

adopter un chaton
comment adopter un chaton
comment adopter un chatton

  •  Mot clé exact : la correspondance exacte ne permet à un mot clé de déclencher la diffusion de votre annonce qu'auprès des internautes qui recherchent le mot clé exact ou des variantes proches que vous avez ajoutés à votre compte. Les variantes proches incluent les fautes d'orthographe, les formes au pluriel et au singulier, les acronymes, les variantes dérivées d'un même radical (maçon et maçonnerie, par exemple), les abréviations et les accents. Si une recherche emploie les mêmes mots, mais dans un autre ordre, ou contient d'autres mots, votre annonce n'est pas diffusée pour cette recherche.
 

Les mots clés à exclure

Par exemple, on peut exclure les expressions « pas cher » ou « gratuit » si l’on vend une solution payante. Il est possible d’exclure autant de termes que l’on souhaite, et ce, au niveau des campagnes. Chaque groupe d’annonce de cette campagne sera alors concernée par cette exclusion.

 

4.7 Gestion d’Adwords au quotidien

Google tient absolument à ce que les annonces qu’il diffuse soient les plus adaptées possible aux recherches des internautes. Le pari étant que si l’utilisateur se voit servir des publicités très pertinentes, il hésitera moins à cliquer ce qui contribuera à la croissance de Google sur le long terme.

 

Des campagnes pour chaque support

L’objectif du marketeur est donc de faire en sorte que ses publicités soient les plus pertinentes possible pour l’internaute. Pour cela, il ne faudra pas forcément qu’elles soient les mêmes sur tous les supports. Une annonce pourra être très performante sur mobile, mais mauvaise sur le réseau de contenu. Vous devrez donc créer autant de campagnes que vous prévoyez de catégories de trafic.

Voici les différents segments qui nécessitent leurs propres campagnes :

  •  Tout d’abord le pays et la langue
  •  Le réseau : réseau de recherche (vous annoncez sur Google) ou réseau de contenu (vous annoncez sur le GDN)
  •  Les terminaux : les campagnes sur ordinateurs ou téléphones mobiles se gèrent différemment.
 

Des groupes d’annonces ciblés

Une fois vos campagnes créées, ce sont les groupes d’annonces qu’il va falloir définir. Ces ensembles d’annonces et de mots clés, nombreux, devront répondre le plus précisément possible à chaque requête des internautes. Il vaut mieux mutiplier les groupes d'annnces pour travailler plus efficacement.
 

4.8. Exercice : utilisez Adwords et Keyword Planner 

Avec votre compte gmail connectez vous à https://adwords.google.com
  • Etape 1 : définir le périmètre de la campagne et déterminer un budget : Keyword planner 
  • Etape 2 : créer des campagnes : exploitation de l'outil Google Adwords 

Le brief : 

Vous devez pour le client http://www.evasion-vacances.com/ mettre en place une campagne Adwords sur 30 jours visant à favoriser la vente/réservation des colonies de vacances sur la période février 2016. La campagne doit avoir lieu sur 40 jours, avec un budget global de 2000€ d'adwords à investir. 
Vous devez en réponse à cette demande : 
  • proposer une liste d'expressions clés achetées (en utilisant keyword planner) 
  • regrouper ces expressions clés par groupes ayant un sens commun 
  • créer les campagnes (groupe d'annonces associées à des groupes de mots clés) les annonces (associées aux mots clés) et les expressions clés dans google adwords (objectif 10 annonces différentes minimum) 
  • déterminer les pages cibles vers les quelles renvoient chaque annonce 

Le livrable 

  • Une fois vos annonces, et expressions clés créés dans google adwords utilisez les fonctionnalités d'export de google adwords pour exporter en fichier .xlsx les données 
  • Nommez ce fichier exporter avec vos noms et prénoms
  • Adressez par mail votre fichier Excel à contact@natural-net.fr / Objet : Webmarketing PUB