1. Rappels des notions importantes des cours précédents

Le web a révolutionné le marketing. La réactivité de ce média, sa flexibilité, la capacité de tout mesurer et d’interagir avec les consommateurs sont sans aucune mesure avec ce que l’on peut accomplir à la télévision ou dans la presse. On peut, de plus, toucher les consommateurs à chaque phase du processus décisionnel. Le web a également révolutionné la consommation !

  • Le site web est central. Avant d'aborder toute action webmarketing, il faut disposer d'un site adapté aux besoins et taches à traiter par les différentes cibles. De la qualité globale du site web dépend l'effecicacité de toutes les actions web marketing
  • Annonceurs, agences web, agences de marketing web, régies, réseaux et plateformes, sont autant d'acteurs de la filière web marketing
  • Les grands dispositifs webmarketing :
    •  Le référencement naturel, grand pourvoyeur de trafic gratuit, qui consiste à optimiser son positionnement dans les résultats des moteurs de recherche.
    •  Les campagnes d’affichage qui consistent à diffuser des bannières sur des sites préalablement sélectionnés pour leur pertinence.
    •  Le marketing des moteurs de recherche qui consiste à placer des liens sponsorisés au sein des résultats des requêtes des internautes.
    •  Le marketing social que l’on retrouve sur les réseaux communautaires comme Facebook.
    •  La publicité vidéo qui consiste à servir des spots publicitaires aux internautes sur des plateformes vidéo ou sur des sites traditionnels.
    •  L’affiliation ou le marketing à la performance qui permet de ne payer la diffusion des publicités que lorsque elles donnent lieu à une conversion.
    •  La présence sur les comparateurs de prix qui permet d’atteindre les internautes lorsqu’ils recherchent le meilleur tarif pour un produit.
    •  L’emailing (à ne pas confondre avec le SPAM) qui est l’utilisation raisonnée de l’email pour promouvoir des produits ou des services.
    •  La publicité mobile qui permet d’atteindre les consommateurs sur leur smartphone au sein d’applications ou de sites mobiles.
    •  Le marketing local, nouveau venu dans les formes de publicités en ligne, qui consiste à servir aux internautes des annonces basées sur l’endroit où ils se trouvent ou sur les endroits où ils pourraient vouloir se trouver.
  • Quelque soit le site considéré le webmarketing doit permettre d'optimiser essentiellement deux aspects : générations de trafic et conversions. Les finalités de notoriété et de fidélisation sont également des préoccupations fortes et communes à presque tous les projets

Pour concevoir des campagnes efficaces...

  • Rechercher de l’information sur le produit, le service ou la marque à promouvoir.
  • Mieux comprendre les usages et en faire ressortir les bénéfices clients et les différenciateurs.
  • Se renseigner sur les profils types d’internautes à cibler et adopter un angle et un vocabulaire adapté.
  • Concevoir des couples de promesses et d’actions de façon à séduire les internautes sans les décevoir.
  • Communiquer efficacement avec les créatifs et obtenir des publicités lisibles et de qualité.

Les campagnes de type "bannières" : campagnes "display"

  • Clarifier les objectifs marketing de la campagne et les profils d’internautes à cibler.
  • Rechercher et choisirs les sites sur lesquels la campagne pourrait être affichée.
  • Négocier les volumes, les coûts, les emplacements et les périodes de diffusion avec les éditeurs de sites ou les régies les représentant.
  • Faire réaliser des ensembles de bannières aux formats standards (cf IAB) ou dans les formats particuliers si nécessaire.
  • Fournir aux éditeur de sites les bannières et les URL des pages de destination (ou configurer soi-même la diffusion si l’on passe par Adwords par exemple).
  • Installez les traceurs de marquage pour le reciblage et indiquez à l’adserver dans quelles situations il doit diffuser les annonces.
  • Vérifier que les bannières sont bien affichées aux emplacements convenus et que les campagnes génèrent bien des visites.
  • Suivre et ajuster la campagne

Sommaire du cours : 

  • SEM
  • Mailing
  • Webmarketing sur les réseaux sociaux 
  • Présentation du sujet épreuve 2014 

2. Un autre axe pour mener des opérations webmarketing : SEM (Search Engine Marketing)

Le marketing des moteurs de recherche représente sans conteste la révolution marketing des années 2000. 

En France, le moteur de recherche Google représente plus de 90% du marché, c’est-à-dire que plus de 9 requêtes sur 10 sont effectuées sur ce moteur de recherche. Les concurrents, Bing et Yahoo, se partagent les parts de marché qui restent.

Le réseau publicitaire de Google, Adwords, est donc celui qui représente le mieux ce que l’on appelle le marketing des moteurs de recherche ou SEM pour « Search Engine Marketing ».

Ce chapitre ne présente pas du point de vue technique comment se manipule cet outil, mais comment l'utilise t on dans la stratégie webmarketing. Pour des formations sur l'outil à proprement parlé vous trouverez sur le web de nombreux outils et tutoriels en premier lieu le support proposé par Google : https://support.google.com/adwords/?hl=fr#topic=3119071
 


 

2.1 Adwords, la régie du moteur de recherche Google

Historique

Google lança Adwords en octobre 2000 auprès de 350 clients. Cet outil leur permit de déposer des annonces publicitaires au sein des résultats du moteur de recherche. Dès le départ, le système est conçu en libre-service : il est possible à l’aide d’une simple carte de crédit de démarrer une campagne. Cette première version était basée sur un système d’abonnement mensuel mais en février 2002, Google lança une nouvelle version dont la caractéristique principale était de donner naissance au modèle CPC (coût par clic), système qui prendra une grande part dans sa renommée et son succès.

Un peu plus de trois ans après, en avril 2005, Google lança Site Targeting, aujourd’hui appelé le GDN (Google Display Network), qui permet, depuis Adwords, de voir ses publicités affichées sur les sites du réseau Google. 

Il devint donc possible d’annoncer non seulement dans le moteur de recherche, mais aussi sur des milliers, bientôt des millions, de sites indépendants.

En 2005 également, Google acquerra la société Urchin dont le produit phare deviendra Google Analytics.

En Avril 2008, c’est un autre outil marketing, Google Website Optimizer, qui est mis à disposition du public. Il s’agit d’un système qui permet de tester différentes versions des pages de destination (« landing pages » en anglais) qui accueillent le trafic publicitaire, pour en sélectionner la plus performante. Depuis, Adwords s’est enrichit de nombreuses nouvelles fonctionnalités, parmi lesquelles Google Conversion et les outils de remarketing. Nous en parlerons plus longuement dans les paragraphes qui suivent.

Quelques chiffres (2014) : 

  • Au dernier trimestre de l’année 2014, Google revendiquait 16,96 Mds$ de chiffre d’affaires dont 10,55 Mds$ pour Google AdWords.
  • Il faut savoir qu’en matière de référencement, les liens sponsorisés représentent 30% des clics contre 70% pour le SEO.
  • Parmi les plus gros clients on retrouve eBay ainsi qu’Amazon qui consacrent respectivement 180 et 162 millions de dollars par an à leurs campagnes Adwords.
  • Créée en 2000, cette régie génère en France plus de 3 millions d’euros par jour !
  • En savoir plus : http://blog.neocamino.com/recherche-sur-google-les-chiffres-cles-que-vous-devriez-connaitre/#ixzz3r0wfD4NS

Publier des publicités dans les résultats du moteur de recherche

Grâce à Adwords, les annonceurs peuvent afficher des annonces parmi les résultats du moteur de recherche. Celles-ci ont un aspect proche des résultats naturels (les résultats renvoyés naturellement par l’algorithme de Google) mais sont identifiables de plusieurs façons :

  •  Elles occupent un emplacement bien déterminé à droite ou en haut des résultats naturels.
  •  Le terme « Annonces » est affiché au dessus des blocs publicitaires.
  •  Ces blocs arborent une couleur de fond différente (saumon ou jaune clair au lieu de blanc).

Figure 8.1 : Les résultats du moteur de recherche Google sont divisés en trois parties. Les parties (1) et (2) sont des liens sponsorisés (publicitaires). Seul le bloc (3) comprend les résultats naturels, c’est-à-dire les liens choisis gratuitement par l’algorithme de Google.

2.2 Travailler avec Adwords

Les avantages

  • Le premier point fort du réseau publicitaire de Google est qu’il permet d’être là où et quand les personnes cherchent. 
    • La force de Google est donc de proposer des espaces publicitaires de très haute valeur car ils ciblent les consommateurs dans les phases avancées de leur processus d’achat.
  • De plus, l’avènement d’Adwords a fait rentrer le marketing dans un modèle où tout est mesurable et quantifiable. On peut mettre un prix sur chaque clic et mesurer le retour sur investissement de chaque opération promotionnelle. On peut également disséquer chaque campagne et faire ressortir les mots clés, les annonces, les périodes qui sont les plus rentables. C’est le rêve du marketeur.
  • Le réseau Adwords permet également de cibler deux médias conjointement : le marketing des moteurs de recherche et les campagnes d’affichage au travers du réseaux de contenu Google. Cela facilite la gestion des campagnes puisque tout est configurable depuis un outil unique (à titre d’exemple, il est possible de faire s’afficher les mêmes annonces dans les résultats de Google et sur son réseau de contenu).

Les désavantages

  • Annoncer sur Adwords peut très rapidement s’avérer coûteux, notamment si les campagnes n’ont pas été conçues dans les règles de l’art ou si elles n’ont pas été optimisées.
  • Travailler sur Adwords devient également de plus en plus complexe.

2.3 Diffuser ses publicités sur Adwords

La régie de Google répond à un certain nombre de spécificités que nous allons détailler ici.

L’algorithme d’Adwords

L’algorithme de Google Adwords est le logiciel qui décide où et quand afficher vos publicités.

Il s’agit probablement de l’un des plus élaborés aujourd’hui sur le web :

  • il doit prendre en compte toutes les annonces (des millions) générées par les clients d’Adwords,
  • les requêtes (des milliards) qui sont faites par les utilisateurs du moteur de recherche
  • les centaines de millions d’emplacements de son réseau de contenu. 

Au delà de déterminer si oui ou non votre annonce apparaîtra, l’algorithme détermine aussi sa position. Plus l’annonce est haute dans la page, plus elle aura de chances d’être vue par l’internaute, donc potentiellement d’être cliquée. Ce positionnement est déterminé automatiquement au travers de plusieurs paramètres dont deux prennent une place particulièrement importante :

  • Le niveau de l’enchère : c’est le prix maximum que l’annonceur est prêt à payer pour un clic. Ce montant conditionne la visibilité de l’annonce : plus la somme est élevée plus l’annonce s’affichera au dessus des autres publicités.
  • La qualité de l’annonce : pour améliorer la pertinence des publicités, Google mesure la qualité de chaque annonce et donne un meilleur classement aux annonces qui répondent à ses impératifs. Nous verrons plus bas en détail en quoi ils consistent.

Annoncer sur Adwords, c’est accepter de payer une somme d’argent pour chaque clic qu’une de vos annonces va générer. Mais le coût de chaque clic n’est pas connu à l’avance. Il dépend d’abord du montant que vous êtes prêt à investir.

Le prix dépend également de la concurrence entre annonceurs, c’est-à-dire du nombre de personnes qui souhaitent positionner une annonce sur le même mot clé que vous. Si votre campagne porte sur un produit unique, dont vous détenez la marque et l’exclusivité, votre CPC sera très faible (probablement moins de 10 centimes). Si à l’inverse vous cherchez à acheter des clics sur des requêtes très prisées (« assurance », « téléphone mobile » ou « rachat crédit » par exemple), votre coût par clic peut monter à plus de dix euros.

Pour avoir une idée du CPC moyen pour un mot clé, rendez-vous dans l’outil « Générateur de mots clés (keyword planner) » d’Adwords et ajoutez la colonne « CPC moyen estimé ». À la date de rédaction de ce chapitre, le CPC moyen pour l’expression « regroupement de crédit » est de 15,78 euros. C’est le prix qu’un annonceur paye en moyenne pour chaque clic, c’est-à-dire pour chaque visite, qu’il obtient au travers de la régie.

Principe de modération des annonces

Chaque publicité est donc validée par un algorithme. Mais elle peut être également soumise à l’équipe de modération d’Adwords. Les annonces doivent respecter un ensemble de règles éditoriales. Ces consignes rédactionnelles concernent le respect de l’orthographe et de la grammaire, mais aussi la présence de texte ou de caractères fantaisistes ou l’abus de ponctuation. Les annonces doivent également respecter le droit des marques (on ne peut pas utiliser une marque dans une publicité sans que son propriétaire en ait donné l’accord).

Il est par exemple interdit d’utiliser des expressions comme « numéro 1 » ou « le meilleur » sauf à pouvoir le justifier aux équipes de modération d’Adwords.

2.4 Structure d’Adwords

Google Adwords est un logiciel à part entière dont l'apprentissage est plutôt apre. Néanmoins les experts Adwords sont assez rares.

La structure Adwords est basée sur trois grands ensembles : les comptes, les campagnes et les groupes d’annonces. Chaque groupe d’annonces comporte des annonces qui sont toutes déclenchées par les mêmes mots clés ;

  • Compte : un compte contient l’ensemble des campagnes d’un client particulier et ses paramètres propres (comme les options de facturation et de paiement).
  • Campagnes : chaque compte contient une ou plusieurs campagnes ciblées sur différentes thématiques, on peut allouer un budget spécifique par campagne. 
  • Groupes d'annonces : pouvant contenir plusieurs annonces et plusieurs mots clés 

Exemple : 

  • un annonceur propose la vente en ligne de matériel automobile
  • il dispose de son compte Adwords ou celui de son agence marketing est utilisé 
  • il créé plusieurs campagnes, une dédiée aux pneux, une dédiée aux essuis glace 
  • dans la campagne dédiée aux pneux il dispose d'un groupe d'annonce pneux d'hiver, un groupe d'annonce pneux rechapppés,... Chacun de ces groupes d’annonces contiendra un ensemble de mots clés adaptés à sa thématique et une enchère maximum particulière. Mais ils partageront tous les options et le budget alloué pour la campagne. 

Annonces

Les annonces constituent la composante principale de vos campagnes. Elles sont composées d’un titre, de deux lignes de texte et d’une adresse web (URL). Nous verrons plus bas comment les composer.

Le formulaire de création d’annonces texte, à gauche, permet de concevoir une publicité qui sera affichée pour contrôle, à droite.

Au final on est sur un format d'annonce publicitaire très simple sauf exception...



cf http://www.vanksen.fr/blog/le-buzz-des-adwords-en-ascii-art/

2.5 Configurer une campagne

Qu’achète t-on sur Adwords ?

Avant tout rappelons que, sur Adwords, ce sont des clics que l’on achète.

L’annonceur paye à chaque fois qu’un internaute clique sur l’une de ses publicités. C’est le fameux coût par clic.

La régie de Google propose également d’autres modèles : le CPM ou Coût Par Millier (d’affichages), mais exclusivement lorsque vous voudrez annoncer sur le réseau de contenu, et le CPA ou coût par acquisition. 

Un ciblage sur plusieurs critères

Lorsque vous créerez vos campagnes, vous devrez faire des choix et indiquer à la plateforme dans quelles conditions diffuser vos annonces :

  • Vous devrez tout d’abord choisir la zone géographique et la langue : il est possible de déterminer précisément, par ville s’il le faut, les localités où les annonces seront diffusées (Google sait où les internautes se trouvent grâce à leur adresse IP).
  • Puis il vous faudra sélectionner les réseaux sur lesquels vous souhaitez voir s’afficher les publicités. C’est ici que l’on va indiquer à Google si les annonces doivent s’afficher sur le moteur de recherche et/ou sur le réseau de contenu (GDN).
  • C’est enfin au niveau d’une campagne que l’on va choisir d’afficher les publicités sur les terminaux mobiles (téléphones portables notamment), sur les ordinateurs ou sur les deux types de support.

Les options d’enchère

  • Choisir un budget quotidien

Le choix du budget quotidien dépend tout simplement de l’enveloppe globale que vous avez allouée à l’opération marketing et de la période sur laquelle celle-ci va être diffusée. Si vous investissez 500 euros sur une campagne de 10 jours, vous devrez naturellement déclarer un budget quotidien de 50 euros.

  • Enchère manuelle au clic

L’option standard est l’enchère manuelle pour les clics. Elle vous permet de spécifier pour chaque mot clé, ou chaque groupe d’annonce, le montant maximum que vous êtes prêt à payer. 

  • Enchère automatique

Nous venons de voir l’option la plus courante mais sachez qu’il existe une méthode encore plus simple. Il s’agit de celle qui consiste à laisser Google choisir pour vous le montant de l’enchère : ce sont les enchères automatiques

  • Enchère basée sur les conversions

Une autre option permet d’utiliser les informations collectées par Google sur les conversions. À chaque fois qu’un internaute passe une commande sur votre site après l’avoir visité grâce à une publicité sur Google, l’algorithme le prend en compte et favorise les mots clés et les annonces qui ont été à l’origine de cette conversion.

Il faut, pour avoir accès à cette fonctionnalité, installer un traceur sur son site et d’attendre que l’algorithme comptabilise suffisamment de ventes. 

Les extensions d’annonce

Les extensions d’annonce sont des options qui permettent d’enrichir les publicités générées avec Adwords. Elles sont disponibles au travers d’un onglet spécifique dans l’interface de gestion des campagnes.

  • Extension de lieu

Cette extension permet d’ajouter des informations géographiques aux annonces à partir des localisations d’emplacements physiques et maintenant de Google My Business.  

  • Extension de produits

Cette extension permet d’ajouter des informations détaillées sur des produits à partir de Google Merchant Center. Il s’agit d’une interface qui permet aux vendeurs en ligne de fournir à Google leur base de données de produits.

  • Les liens annexes

Cette extension permet d’ajouter jusqu’à quatre liens (aussi appelés « site links » en anglais) vers certaines sections de votre site lorsque votre annonce s’affiche. 

  • Extension téléphonique

Cette extension permet d’ajouter, sous forme de lien, un numéro de téléphone au cœur de l’annonce. Cela est utile notamment pour les campagnes mobiles. En un clic les mobinautes pourront vous téléphoner.

Planification

Les options de planification permettent de spécifier une date de début et une date de fin pour vos campagnes. 

2.6 Choisir les mots clés

Choisir les mots clés d’une campagne, c’est choisir les conditions d’affichage de vos annonces. Cette tâche est cruciale pour l’efficacité de vos opérations.

Les outils de choix et de recherche de mots clés : KeywordPlanner

Google a conçu des outils pour faciliter la tâche du marketeur (Keyword planner). Ce sont des logiciels qui permettent de trouver des idées de mots clés, d’estimer le trafic potentiellement accessible au travers de ces expressions et les coûts qui y sont associés. Il y a trois outils qui rentrent dans cette catégorie.

Ces outils sont tous accessibles aisément dans l’interface Adwords, section « Outils ».

  • Le générateur de mots clés : pour trouver des idées

Le générateur de mots clés permet de trouver des idées à partir d’un mot ou d’une expression. Le système va vous proposer une longue liste de termes en se basant sur l’index des recherches faites par les utilisateurs sur Google. 

  • L’outil de prévision du trafic : estimer les volumes de clics

L’outil de prévision du trafic rempli très logiquement une tâche assez simple. Il suffit de lui donner un ou plusieurs mots clés, un coût par clic maximum et un budget quotidien. L’algorithme se chargera de déterminer le nombre moyen de clics qu’il sera possible d’obtenir.

  • L’outil de tendance des recherches : un aperçu sur les requêtes

L’outil de tendance des recherches permet de voir sur une longue période la progression du nombre de recherches sur Google pour un terme ou une expression bien déterminée.

Les troi​s types de mots clés

Nous venons de voir comment trouver des idées de mots clés. Voyons maintenant sur quels critères les choisir. Pour ce faire, tentons de les regrouper par types

  • Les mots clés génériques: volume important mais prix élevés

Les mots clés génériques sont ces termes qui regroupent à eux seuls une notion ou une gamme de produits particulières. Il s’agit par exemple des termes « pneu » ou « pièce » automobile ». Volume important de trafic / Concurrence importante / prospects peu qualifiés /conversion minime

  • Les mots clés spécifiques: un ciblage plus précis

Ensuite, nous avons les termes plus précis, qui ajoutent un degré de détail par rapport aux termes génériques. Par exemples « pneu Clio » ou « plaquette de frein Golf »

  • La longue traine : trafic faible mais qualifié

La troisième typologie de mots clés est appelée la « longue traine ». Il s’agit des termes très précis que les utilisateurs recherchent dans Google. Par exemple « pneu neige pas cher Clio », « plaquette de frein Kangoo 1.9D », « assurance Toyota Hilux tout risque ». Ces termes donnent naturellement lieu à un trafic très faible. Ils sont par contre très bien ciblés et leur CPC sera plus faible.

Le gros de vos mots clés doivent donc être des termes de la longue traine : ce sont eux qui vous fourniront le meilleur trafic au meilleur coût. Malheureusement, dans certains cas, le volume de visites généré sera trop faible. C’est pour cela qu’il sera nécessaire d’ajouter également des mots clés des deux catégories précédentes.

Le ciblage des mots clés

La première étape consistait à choisir ses mots clés. Il faut maintenant en choisir le ciblage. Cela permet de préciser à Google quand il doit déclencher, ou pas, l’affichage d’une annonce. Adwords permet trois ciblages différents :

  •  Requête large : Lorsque vous utilisez des mots clés en requête large, la diffusion de vos annonces est automatiquement déclenchée par des variantes pertinentes de vos mots clés, même si ces termes ne figurent pas dans vos listes de mots clés.
Mot clé en requête large : Les annonces sont susceptibles d'être diffusées si la recherche porte sur les termes :
régime pauvre en sucres aliments sans sucres
programmes diététiques pauvres en sucres
recettes pauvres en calories
régimes crétois
programme diététique pauvre en glucides
  •  Expression exacte : l'expression exacte ne permet à un mot clé de déclencher la diffusion de votre annonce qu'auprès des internautes recherchant exactement l'expression que vous avez définie ou ses variantes proches.
Mot clé en requête large : Les annonces sont susceptibles d'être diffusées si la recherche porte sur les termes :
adopter un chaton

adopter un chaton
comment adopter un chaton
comment adopter un chatton

  •  Mot clé exact : la correspondance exacte ne permet à un mot clé de déclencher la diffusion de votre annonce qu'auprès des internautes qui recherchent le mot clé exact ou des variantes proches que vous avez ajoutés à votre compte. Les variantes proches incluent les fautes d'orthographe, les formes au pluriel et au singulier, les acronymes, les variantes dérivées d'un même radical (maçon et maçonnerie, par exemple), les abréviations et les accents. Si une recherche emploie les mêmes mots, mais dans un autre ordre, ou contient d'autres mots, votre annonce n'est pas diffusée pour cette recherche.

Les mots clés à exclure

Par exemple, on peut exclure les expressions « pas cher » ou « gratuit » si l’on vend une solution payante. Il est possible d’exclure autant de termes que l’on souhaite, et ce, au niveau des campagnes. Chaque groupe d’annonce de cette campagne sera alors concernée par cette exclusion.

2.7 Gestion d’Adwords au quotidien

Google tient absolument à ce que les annonces qu’il diffuse soient les plus adaptées possible aux recherches des internautes. Le pari étant que si l’utilisateur se voit servir des publicités très pertinentes, il hésitera moins à cliquer ce qui contribuera à la croissance de Google sur le long terme.

Des campagnes pour chaque support

L’objectif du marketeur est donc de faire en sorte que ses publicités soient les plus pertinentes possible pour l’internaute. Pour cela, il ne faudra pas forcément qu’elles soient les mêmes sur tous les supports. Une annonce pourra être très performante sur mobile, mais mauvaise sur le réseau de contenu. Vous devrez donc créer autant de campagnes que vous prévoyez de catégories de trafic.

Voici les différents segments qui nécessitent leurs propres campagnes :

  •  Tout d’abord le pays et la langue
  •  Le réseau : réseau de recherche (vous annoncez sur Google) ou réseau de contenu (vous annoncez sur le GDN)
  •  Les terminaux : les campagnes sur ordinateurs ou téléphones mobiles se gèrent différemment.

Des groupes d’annonces ciblés

Une fois vos campagnes créées, ce sont les groupes d’annonces qu’il va falloir définir. Ces ensembles d’annonces et de mots clés, nombreux, devront répondre le plus précisément possible à chaque requête des internautes. Il vaut mieux mutiplier les groupes d'annnces pour travailler plus efficacement.


Création des annonces

Leur rédaction doit tout d’abord respecter le format et les règles suivantes :

  •  Le titre d’une annonce (25 caractères maximum).
  •  Les deux lignes de description (35 caractères chacune maximum).
  •  Une URL à afficher (35 caractères maximum).

Vos annonces doivent donc toujours être conçues comme une réponse, comme une porte d’entrée vers la réponse qu’ils cherchent.  

Une bonne manière de montrer que vous avez la réponse à la question de l’internaute-chercheur est d’inclure le terme de recherche dans l’annonce. Une annonce qui servirait à promouvoir des poussettes et dont l’affichage serait déclenché par ce terme, devrait dans la mesure du possible comporter ce mot.

2.8. Soigner les landing pages

Les landing pages sont les pages cibles de vos différentes annonces, il est très important de les construire de manière à favoriser au maximum les conversions

  • la page doit clairement répondre à la question posée par l'internaute avant que l'annonce s'affiche pour le conforter/le rassurer
  • la page doit éviter que l'internaute s'en aille de suite (en évitant les liens sortant)
  • la page doit favoriser la conversion directe (ajout direct au panier, remplissage d'un formulaire sur la landing page)
  • la page doit disposer d'éléments de réassurance (logo "cautions",...)

Il vaut mieux renvoyer les internautes vers des landing page dédiées aux campagnes adwords pour favoriser la conversion que rerouter toutes les campagnes vers une simple page d'accueil.



cf http://blog.polynet-online.fr/e-commercants-boostez-vos-ventes-a-noel-avec-google-adwords.html

Exemple : 


2.9 Optimiser Adwords

Pourquoi optimiser Adwords ?

Pour dépenser moins et gagner plus, bien sûr ! Si les annonces et les mots clés sont mal choisis, une campagne ne sera pas rentable, et tous les algorithmes du monde n’y pourront rien.

Principes d’optimisation

L’amélioration des campagnes sur Adwords s’organise autour de trois axes :

  • la qualité des annonces et des mots clés,
  • le coût de diffusion
  • le chiffre d’affaire généré.
  • (+ optimisation conversion sur le site)

Pour illustrer cela plus concrètement, voici les indicateurs que nous allons observer :

  • le taux de clic,
  • le coût par clic
  • et la rentabilité, notamment grâce au nombre de conversions.
  • Taux de clic e​t indice de qualité

Pour qualifier la pertinence des groupes d’annonces, deux indicateurs sont à privilégier : le taux de clic et l’indice de qualité. Ces deux indicateurs permettent d’évaluer, dans les grandes lignes, la pertinence de vos couples termes / annonce.



  • Coût par clic

Ensuite, mais c’est quelque part une conséquence du premier indicateur (la qualité), il convient de s’intéresser au coût. Le CPC est disponible pour chaque mot clé et pour chaque annonce. Il sera souvent inversement proportionnel au taux de clic : plus ce taux est élevé, plus le coût est bas.

  • Rentabilité et taux de conversion

Lorsqu’il est disponible, le taux de conversion est un indicateur précieux. Il est accessible dans les rapports Adwords si les conversions y sont définies. Elles correspondent à un achat (pour un site e-commerce), une inscription, un formulaire rempli, ou toute autre action qui contribue à la rentabilité du site de l’annonceur.

Optimisation des mots clés

L’optimisation des mots clés passe par les actions suivantes :

  •  Identifier et stopper l’utilisation des mots clés qui n’apportent pas satisfaction (en termes de taux de clic ou de CPC).
  •  Pour d’autres, que l’on souhaite malgré tout conserver, choisir un ciblage plus ou moins restrictif.
  •  Travailler les mots clés négatifs. Dans l’exemple ci-dessus, nous aurions pu également choisir d’exclure les termes « location » et « réparation ».

Ajouter de l’automatisation dans les campagnes

Il est désormais possible d’ajouter des règles dans les campagnes Adwords pour que lorsqu’un événement se produit, la campagne réagisse d’une certaine façon.


2.9 Les outils liés à Adwords

Google Analytics : l’analyse web gratuite

Google Analytics est le système d’analyse web le plus connu et le plus répandu dans le monde. Il permet (entre autres) de mesurer la rentabilité des campagnes marketing et pas seulement celles diffusées avec Google. C’est un outil complètement gratuit (pas pour grands comptes) qui s’intègre parfaitement avec Adwords :

  •  D’une part, il faut « lier » les comptes Adwords et Analytics pour que ce dernier puisse reconnaître et analyser les visites en provenance des campagnes. Il suffit en général d’utiliser la même adresse e-mail de compte Google pour Google Analytics et AdWords.
  •  D’autre part, il faut configurer le compte Adwords pour valider le marquage automatique des campagnes. Sans cela vous ne pourrez pas retrouver, dans Google Analytics, l’origine des visites par annonce et mot clé (opération qui est utile pour l’optimisation des campagnes).

L’éditeur Adwords

L’éditeur d’Adwords est un logiciel qui s’installe sur votre ordinateur et qui facilite la manipulation d’un grand nombre d’annonces et de mots clés.

L’API Adwords

Une API ou Application Programming Interface d’Adwords est un système qui permet aux développeurs de générer des applications qui peuvent interagir avec une plateforme, en l’occurrence Adwords. Cette interface permet par exemple de réaliser des opérations de ce type :

  •  Générer automatiquement des mots clés, des textes d’annonce et des URL de destination.
  •  Intégrer les données AdWords avec un système ERP.
  •  Gérer des campagnes en se basant sur des événements particuliers (rentrée en stock d’un produit ou baisse des prix par exemple).

Les autres régies de SEM

En France, Google est de très loin le leader de la recherche sur le web.

C’est la raison pour laquelle il nous a semblé pertinent de concentrer notre tour d’horizon du SEM sur cette régie.

Or il est tout à fait pertinent, dans certains cas, de lancer des campagnes sur les autres moteurs de recherche. Yahoo et Microsoft se sont associés pour permettre aux utilisateurs de la régie de ce dernier, l’Adcenter, de cibler en commun les deux moteurs de recherche.

L’utiliser, c’est potentiellement bénéficier de CPC plus bas car la concurrence est souvent moins forte. Cependant, le travail supplémentaire requis pour gérer ces campagnes ne compense pas toujours la différence de prix (cela dépend des volumes et de la complexité des campagnes).

 

2.10 Un grand réservoir d’audience qualifiée

Créer une campagne performante sur Adwords, c’est donc accomplir un travail de fond important : choisir des mots clés, leur ciblage, les exclusions, concevoir des annonces, des groupes d’annonces, des enchères etc. Mais contrairement à beaucoup d’autres, il permet de générer rapidement du trafic, et du trafic qualifié, de personnes ayant accompli une recherche bien précise.

2.11 En résumé...

  • Déterminer une liste des thèmes ou catégories de produits à promouvoir.
  • Créer une campagne par thème.
  • Dans chaque campagne créer un groupe d’annonce par produit ou sous-ensemble de produit.
  • Pour chaque groupe d’annonces, générer une liste importante de mots clés comprenant synonymes et fautes d’orthographe (s’aider en cela des outils mis à disposition par Google).
  • Ne pas oublier les expressions à exclure.
  • Créer dans chaque groupe d’annonces plusieurs publicités. Les concevoir comme une réponse aux requêtes des internautes et ne pas oublier d’y inclure les mots clés principaux parmi ceux qui vont déclencher leur affichage.
  • Choisir un budget quotidien et laisser à Google, au départ, le soin de fixer les enchères par mots clés.
  • Lancer la campagne et laisser l’algorithme s’y habituer avant de commencer à l’optimiser.

3. Emailing

Les messages électroniques permettent de joindre les consommateurs directement et à bas coûts. Cela nécessite de consister une base de données de contacts et d’utiliser un outil d’emailing de façon efficace.
Le marketing par email est né tôt dans l’histoire du web. On en entend déjà parler à la fin des années 80, puis on le voit s’étendre rapidement grâce au déploiement des ordinateurs personnels et des connections à internet. À partir de 1995, ce support était devenu tellement populaire (et tellement économique par rapport au support papier) qu’il dépassait en volume le marketing direct traditionnel par courrier postal.

3.1. Réglementation de l’emailing

Le courrier électronique publicitaire respectueux de la réglementation est très semblable à son équivalent non-sollicité, le SPAM, avec lequel il est parfois confondu. C’est pourquoi il est important de commencer ce chapitre en définissant le cadre légal dans lequel peut s’exprimer ce support publicitaire.

Tout d’abord, et c’est le plus important, la loi du 21 juin 2004 pour la Confiance dans l’Economie Numérique spécifie qu’il est interdit d’envoyer des messages électroniques promotionnels à des personnes physiques sans leur consentement : il est nécessaire d’obtenir auparavant leur approbation.

Un annonceur ne peut donc pas simplement décider de rassembler toutes les adresses emails de ses clients et de leur envoyer un email publicitaire.

Le législateur a tout de même prévu la possibilité d’envoyer des emails de prospection, mais seulement dans deux cas.

  • D’une part, dans un cadre professionnel, au titre de la fonction d’une personne. Par exemple, il est possible d’envoyer un email publicitaire concernant une offre de fourniture de bureau au responsable des services généraux d’une société.
  • D’autre part, cela est également valable pour les adresses email dites génériques (info@societe.com ou contact@entreprise.fr) pour lesquelles le consentement est présumé, sauf manifestation d’un souhait inverse.
  • Mais les outils de mailings ne sont pas aussi souples : le opt in fait règle !

L’identification de l’auteur de l’envoi est obligatoire, ainsi que la présence d’un lien permettant de se désabonner. De plus, la nature publicitaire de l’email doit bien être précisée.

Par ailleurs, si les noms et coordonnées des destinataires se trouvent dans une base de données (comme c’est souvent le cas), ils doivent disposer d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression de leurs données personnelles.

3.2. Principe du marketing par messages électroniques

Un dispositif d’emailing repose sur deux axes. D’une part sur la base, ou la liste des adresses email des destinataires des publicités. Et d’autre part sur l’outil d’emailing qui va se charger de diffuser les campagnes.

A. La base de données d’emails

Une base de données d’emailing est composée de personnes ayant spécifiquement donné leur accord pour recevoir des messages promotionnels d’un annonceur en particulier. Avant d’envoyer vos campagnes d’emailing, vous devrez collecter des emails et les rassembler au sein d’une base :

  • Vous pouvez tout d’abord proposer aux internautes qui s’inscrivent sur votre site de s’abonner en même temps à votre newsletter. Cette technique permet, sur le long terme, de se constituer une base d’adresses email de « prospects tièdes », c’est-à-dire des internautes qui ont l’intention d’acheter « dans l’absolu » mais pas forcément au moment de leur visite.
  • Vous pouvez également mettre en place des opérations de recrutement, notamment au moyen de jeux concours. En échange de leurs coordonnées, vous proposez aux internautes de participer à un tirage au sort qui leur permettra de gagner des lots attrayants...
B. La location de base de contacts

Il est également possible de louer des bases qui ont été au préalable récoltées par des sociétés dont c’est la spécialité. La société 1000Mercis, par exemple, est un des leaders en France.

La location de bases d’emails se paye au CPM (coût par millier d’emails diffusés). Les tarifs sont très variés.

C. L’outil d’emailing

La diffusion d’emails en grande quantité requiert une technologie qui est très différente de celle utilisée par les logiciels de messagerie personnelle.

Les emails indésirables sont de mieux en mieux détectés et filtrés par nos logiciels de messagerie. Un des paramètres utilisés pour les reconnaître consiste à étudier la technologie employée par l’envoyeur. Si celle-ci est respectueuse des règles légales et des normes techniques, les emails arriveront sans encombre dans la boîte aux lettres des destinataires.

En France, DoList, Emailvision et Message-Business sont parmi les éditeurs les plus connus de tels outils. Basée aux Etats-Unis, la solution en libre-service MailChimp connaît également un succès important dans le monde entier. MailChimp propose son outil gratuitement jusqu’à 2000 contacts et 12.000 emails envoyés par mois.

3.3. Campagnes d'emailing

Le taux de conversion de la campagne reste l’indicateur clé. Mais d'autres indicateurs sont utiles

  • Le taux d’ouverture : Cet indicateur correspond à la proportion d’internautes qui ont choisi d’ouvrir l’email d’une campagne. Si quinze destinataires ont ouvert un email envoyé à cent personnes en tout, le taux d’ouverture de cette campagne sera de 15%
  • Le taux de clic : Comme sur tous les autres supports, la proportion d’internautes qui cliquent sur une publicité (dans ce cas sur un lien présent dans l’email) est un signal très intéressant pour le marketeur. Le taux de clic s’entend donc de deux façons. D’une part globalement, il s’agit alors du nombre de destinataires qui ont cliqué (sur au moins un lien), divisé par le nombre total de destinataires. D’autre part, individuellement, c’est-à-dire par lien.
  • Les désabonnements : Suite à la réception d’un email promotionnel, les destinataires peuvent choisir de se désabonner (c’est-à-dire de ne plus recevoir d’email de votre part) en cliquant sur le lien prévu à cet effet. Le nombre de désabonnements figure en général dans les rapports de campagnes et constitue également un indicateur intéressant pour jauger de la qualité et de l’impact d’une opération.

Les trois indicateurs importants, que l’on pourrait classer de façon chronologique, sont donc le taux d’ouverture, le taux de clic et le taux de conversion. Les emails promotionnels doivent donc logiquement, en premier lieu, donner envie d’être ouverts puis contenir des liens qui incitent à être cliqués, pour finalement diriger sur une page ou un site qui favorise la conversion.

3.4. Conception de campagnes

Le taux d’ouverture et le taux de clic d’un email dépendent évidement de sa conception et de sa rédaction. Plus l’email correspondra aux attentes des destinataires, plus ceux-ci auront tendance à les consulter puis à y cliquer.

  • Le sujet (ou comment faire une bonne première impression)
  • Le nom de l’expéditeur
  • Contenu d’un email promotionnel
    • Les emails promotionnels revêtent des formes diverses : lettres d’information (newsletter), promotions, ventes flash, annonces commerciales, alertes automatiques ou relances. Elles remplissent toutes un rôle et sont adaptées à certaines phases du marketing web : amélioration de la notoriété, ventes et fidélisation.
    • Privilégiez les informations utiles et pertinentes pour les destinataires plutôt que des informations importantes pour vous.
    • Préférez les informations récentes ayant une durée de vie faible, de façon à générer un sentiment d’urgence. Par exemple : « La série limitée XYZ en vente dès ce soir 20h00 jusqu’à vendredi 10h00 ».
    • Proposez un contenu qui rend service à l’internaute et lui donne envie d’en savoir plus.
  • Mise en forme
    • Faites en sorte qu’ils respectent la charte graphique de votre site,
    • Générez des emails compatibles avec les différents logiciels des destinataires : Outlook, Gmail, Hotmail, Apple Mail et les différents navigateurs,
    • Adoptez une lisibilité optimale : le moins de texte possible, d’une taille suffisante (12px au minimum), avec un contraste suffisant pour une lecture confortable,
    • Rédigez des libellés instructifs pour vos liens. À un lien « en savoir plus », par exemple, préférez : « Voir tous les produits en soldes » ou « Découvrez les autres promotions »,
    • Faites bien ressortir les liens et les incitations à l’action (boutons) dont dépend la performance de votre email,
    • Gardez à l’esprit que certains internautes ne vont pas afficher les images et prévoyez des textes de remplacement.
  • Des emails ciblés : À l’instar des autres supports, le ciblage, c’est-à-dire la sélection des destinataires des campagnes emailing, influence largement leur performance. Ce ciblage, à la différence des autres canaux, dépendra avant tout de votre base et de la façon dont vous l’avez récoltée

3.5. Reciblage automatique

Le reciblage automatique par email est particulièrement adapté aux sites e-commerce. Il consiste à envoyer automatiquement des messages aux internautes en se basant sur leur comportement (on parle aussi de ciblage comportemental).

Par exemple, s’ils ont visualisé certains articles ou s’ils en ont ajouté à leur panier sans les commander, on leur fera parvenir un email qui reprend une liste de ces articles et qui les incite à finaliser leur commande.

Le reciblage nécessite l’usage d’une solution technique avancée capable de s’intégrer avec le logiciel de gestion du site de l’annonceur, de « comprendre » le comportement des internautes et de les identifier. Il faudra en outre programmer les règles et les scénarios qui seront déclenchés lorsqu’un comportement particulier est détecté.

3.6. Optimisez vos campagnes d’emailing

  • Testez différentes versions de vos emails
    • Les outils d’emailing permettent de mettre en place des campagnes de test. Il s’agit simplement d’envoyer, pour une campagne donnée, un certain nombre d’emails différents (en général deux ou trois) et de mesurer leurs performances grâce aux taux d’ouverture et de clic. Cet envoi doit se faire sur un échantillon représentatif de la base (âge et sexe notamment) pour obtenir des résultats statistiquement valables. Une fois les résultats obtenus, on envoie sur le reste de la base la version de l’email qui aura obtenu les meilleures performances.
  • Choisissez le meilleur moment pour diffuser vos campagnes : Une étude a montré qu’en ce qui concerne le secteur du tourisme, les trois jours qui enregistrent les meilleurs taux d’ouverture sont le lundi (25,33 %), le vendredi (25,03 %) et le dimanche (25,40 %).  

3.7. Points clés

  • Mettre en place une politique de collecte d’adresses email sur son site en donnant de bonnes raisons aux internautes de s’abonner.
  • Lancer si nécessaire des campagnes de recrutement par jeux concours.
  • Si nécessaire se rapprocher d’un loueur de base.
  • Choisir un outil d’emailing et y importer la base de contacts.
  • Créer un thème graphique pour les emails en s’inspirant du design du site à promouvoir.
  • Définir l’objet et la nature des emails à envoyer : newsletter, messages promotionnels, emails comportementaux.
  • Déterminer les différents segments clés d’internautes à cibler (profils utilisateurs, démographique, comportemental, géographique).
  • Préparer les contenus à envoyer, si possible, en plusieurs versions pour faire des tests de performance.
  • Lancer des campagnes de test et sélectionner la meilleure version.
  • Diffuser la campagne et analyser ses résultats.

4. Le webmarketing sur les réseaux sociaux

Réseaux sociaux dans le monde (2013)



cf http://www.emarketinglicious.fr/social-media/22-statistiques-medias-sociaux-fin-2013

Réseaux sociaux en France 2014

cf http://iletaitunepub.fr/blog/2014/11/27/80-des-francais-sont-sur-les-reseaux-sociaux/

4.1. Facebook et Twitter 

Ce qu'il faut retenir à propos de Facebook

La structure de Facebook repose sur des éléments que l’on nomme des « objets ». Les objets Facebook représentent des types de données : profils, pages, événements ou applications. Chacune de ces entités sont liées entre elles au sein de ce qu’il est maintenant commun d’appeler le graphe social (« social graph » en anglais) c’est-à-dire l’univers de Facebook : des profils sont liés entre eux par un lien d’amitié, des applications sont liées aux profils des membres les ayant installées, des pages sont liées aux membres ayant cliqué sur le fameux bouton « J’aime » (nous en disons plus sur ce bouton au paragraphe suivant). Plutôt que d’avoir une vue strictement linéaire de son contenu, le génie de Facebook est aussi d’avoir pensé cette structure comme un écosystème. Chaque objet a certes une certaine forme, un certain contenu, mais il est lié aux autres et c’est aussi par ces relations qu’il se définit.

Une entreprise peut développer sa présence sur Facebook : 
  • au travers de sa page et de son activité sur Facebook
  • au travers de formats publicitaires variés (cf infographie)
    • qui permettent de cibler un objet facebook ou un site externe
  • au travers d'applications promotionnelles pratiques ou ludiques
Voici quelques idées des types d’informations que l’on peut partager sur le réseau social lorsque l’on gère la page d’une entreprise :
  •  Informations concernant le secteur d’activité,
  •  Promotions spécifiques, jeux concours,
  •  Evénements spéciaux (ventes privées, expositions ...),
  •  Contenus informatifs sur la vie de l’entreprise : vidéos, envers du décor, procédés de fabrication,
  •  Mises à jour (nouveau catalogue, nouvelle collection ...),
  •  Reprise de certaines contributions de la communauté (textes, dessins, propositions ...),
  •  Tests de certains produits, conseils d’utilisation, trucs et astuces.
Le réseau social perme de créer d’autres objets...
  •  Les événements : les utilisateurs peuvent y être invités, ils peuvent préciser s’ils participeront ou pas. Cela pourra vous être utile si votre plan marketing passe par l’organisation de colloques ou de conférences. Ces objets peuvent en outre faire l’objet de publicités, au même titre que les pages.
  •  Les groupes : ils représentent un ensemble de plusieurs membres du réseau.
  •  Les statuts : ce sont les messages courts que les utilisateurs publient régulièrement.
  •  Les photos.
  •  Les albums photo.
  •  La photo du profil.
  •  Les vidéos.
  •  Les articles ou « notes » en anglais que chacun peut publier sur la plateforme
  •  Les « Je suis là » ou « check-in » en anglais, qui permettent d’annoncer sa présence dans un lieu bien précis.
Le ciblage des publicités sur Facebook se réalise par : 
  • ciblage démographique
  • ciblage par lieu
  • ciblage par centre d'intérêt
Lors de la création de publicités sur Facebook il faut : 
  • soigner le titre 
  • disposer d'illustration attrayante
  • rédiger un texte incitant à l'action/l'engagement 
Il est possible de choisir entre CPC (coût par clic) et CPM (coût par millier). 

Contrairement au marketing des moteurs de recherche, où les annonces peuvent avoir une durée de vie importante (car ce sont en général de nouveaux internautes qui génèrent les mêmes requêtes), les campagnes sur Facebook nécessitent que les publicités soient changées régulièrement.

Facebook permet de consulter les performances des campagnes et des publicités sous différents angles. Les statistiques mises à la disposition du marketeur vont nous permettre d’aborder de nouvelles notions.
Rapport de performance des publicités
Ce rapport permet d’obtenir des mesures de performance pour chaque campagne et pour chaque publicité. Voici quels sont les indicateurs principaux :
  •  Impressions : cet indicateur correspond au nombre d’affichages des publicités.
  •  Clics : les clics sur les publicités.
  •  Taux de clic : la proportion de clics par affichages.
  •  Actions : cet indicateur mesure le nombre de fois que les internautes cliquent sur « J’aime » depuis un publicité.
  •  CPC et CPM : les indicateurs de coût traditionnels.
  •  Conversions : cette valeur correspond au nombre de « J’aime » qui ont été cliqués dans les 28 jours suivant une impression, soit sur la publicité, soit sur la page Facebook.
  •  Coût par conversion : le budget dépensé sur une campagne divisé par le nombre de conversions (de nouveaux fans).
Rapport de données démographiques
Ce rapport contient les indicateurs de performance (notamment le taux de clic) donnés en fonction des critères démographiques et géographiques des utilisateurs qui voient ou cliquent sur vos publicités. Ce rapport contient des informations essentielles pour l’optimisation de vos ciblages, surtout si vous n’avez pas découpé vos campagnes par âge et par sexe comme nous l’avons recommandé ci-dessus.
Rapport sur les profils des répondants
Ce rapport fournit des informations sur les intérêts des utilisateurs qui ont vu ou cliqué vos publicités. Cette information très riche vous permettra d’optimiser vos campagnes en comprenant mieux quels centres d’intérêt ont les personnes les plus susceptibles d’être intéressées par vos produits ou services.
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Ce rapport permet de découvrir, pour chaque centre d’intérêt choisi dans la campagne, quels sont les livres, films, musiques et émissions de télévision qui reviennent le plus souvent parmi les intérêts des personnes qui ont cliqué. Voilà de quoi réfléchir à un ciblage encore plus précis.
Rapport sur les conversions
Ce rapport permet de comprendre à quel moment les internautes choisissent de cliquer sur « J’aime » : après l’impression, après le clic sur la publicité, après une semaine ou après un mois. En pratique, ce rapport n’est pas essentiel car en général 90% des internautes choisissent de devenir fans d’une page Facebook dans les 24h après le clic.

En quelques infographies...

Les différents formats publicitaires proposés sur Facebook

Ce qu'il faut retenir propos de Twitter

Bonnes pratiques sur différents réseaux

Bonnes pratiques sur différents réseaux


4.2. Autres réseaux : Google+

  • 300 millions utilisateurs actifs 
  • dépasse twitter 
  • Notions de cercles de relations 

Similarité avec Facebook et Twitter

  • réseau social asymétrique comme twitter 
  • comme facebook : profils personnels, pages, communautés,...
  • comme facebook des publications de types textes, vidéos, liens, + les hangouts
  • +1 équivalent du j'aime et fonction de partage

Forces du réseau 

  • systéme de cercles 
  • intégration aux autres services google 
  • absence de publicité 

Faiblesse 

  • Audience faible par rapport à facebook
  • absence de statistiques 
  • absences de dispositifs publicitaires 

Bonnes pratiques pour travailler sa visibilité sur Google+

  • proposer contenu de qualité suscitant l'engagement
    • qualité des photos 
    • ton ludique et communautaire 
    • questions ouvertes aux abonnés 
  • poster au bon moment (10-13h)
  • utiliser des hashtags populaires 
  • personnaliser la page google+ avec un visuel (rapport longueur largeur de 1.77) : 1080 x 608px
  • personnaliser l'url de la page 
  • utiliser des images animées si besoin 
  • utiliser les cercles pour segmenter vos actions et opérations 
  • utiliser les notifications avec modération 
  • intervenir sur les communautés (en les recherchant via le moteur de recherche interne https://plus.google.com/s/mode/communities puis en s'y abonnant)
  • utiliser les hnagout pour organiser des démos 
  • utiliser google+ echo pour obtenir quelques données statistiques : sur une publication cliquez à droite sur la bflèche et sélectionner "afficher la fonctionnalité écho" 

A consulter 

4.3. Autres réseaux : Pinterest 

Pinterest permet aux entreprises de profiter du développement des formats images et vidéos sur les réseaux sociaux en permettant de travailler sur la notoriété et sur l'image de marque sur une base de viralité.  

Une présence réussie sur Pinterest nécessite de bien connaitre les centres d'intérets des communautés influentes d'adapter les visuels en conséquence et de participer aux groupes d'intérêt en épinglant et réépinglant les visuels de la communauté.

La durée de vie des contributions est bien plus élevée que sur les autres réseaux sociaux.

Il y a globalement 2 axes de contribution : 
  • stratégie commerciale par affichage de produits et visuels de l'entreprises
  • stratégie sur l'image de marque en jouant sur la communauté 


cf http://www.vincentabry.com/le-marketing-sur-pinterest-infographie-21047

A consulter

5. Sujet épreuve 2014

Epreuve sur table individuelle :